Gods Games
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Sommes-nous les jouets des dieux ?
Dans ce forum RP, des rencontres crues impossibles pourront avoir lieu
entre d'illustres ressuscités et des personnes de notre siècle

 
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 Les surprises de la forêt

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Jennifer Blakely

Jennifer Blakely


Messages : 821
Date d'inscription : 27/03/2011

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MessageSujet: Les surprises de la forêt   Les surprises de la forêt EmptyDim 29 Jan - 22:43

Son époux était parti. Etait-ce le prix à payer aux dieux pour avoir permis de retrouver les disparues ?
Le retour au village se fit dans un silence lourd de sens. Neil promit que l’on mettrait tout en œuvre pour récupérer Luke. Jenny se contenta d’approuver gravement en s’isolant des autres.
L’exploitation des champs et les élevages marchaient rondement grâce aux employés drillés. Une journée complète s’écoula avant qu’elle n’ait achevé sa tâche. Ferme et déterminée, Jenny se moquait de ce que le chef du village entreprendrait. Son but personnel ne souffrirait aucun retard.
Sur des feuillets, un planning précis s’établit. Elle le laisserait au contremaître en qui elle avait une confiance absolue.
Seuls ses chiens seraient de l’expédition prévue. Un barda assez conséquent l’équipait. Ce qu’elle découvrirait, elle l’ignorait, alors autant s’attendre à tout dont le pire.
Chargée d’un sac à dos digne d’un randonneur alpin doublé d’un kamikaze expert, Mrs Walker se mit en route de bon matin.
Longue et usante fut la marche vers les pierres sacrées, les dernières qu’avait dû voir Luke.
Devant elles, la jeune femme s’agenouilla, y déposant son offrande : trois gros diamants, la totalité de sa fortune personnelle.
−Je n’ai que cela à t’offrir en passage vers celui que j’aime.
Elle pria de toutes ses forces mais ou les dieux étaient sourds ce jour-là, ou ils se moquaient de sa supplique. Au bout d’une heure de vains pleurs, le découragement faillit la submerger. Les chiens, jusque-là dociles et couchés contre ses genoux, manifestèrent soudain une agitation anormale en aboyant furieusement vers le tas de cailloux. Le mâle, plus hardis, sauta en avant et… disparut. Sa femelle suivit le mouvement. Éberluée, Jenny se redressa. Se pourrait-il que… ? Sans trop réfléchir, elle avança sous l’arche de pierre. Tout tournoya.

Des langues douces et baveuses forcèrent Jenny à ouvrir les yeux. Que diable s’était-il passé ? Ses chiens étaient là mais comme décor, elle n’en connaissait pas de pareil. Dense et touffue, une forêt immense la cernait. Pourtant, elle était certaine d’avoir prié des pierres de plaine. Les dieux l’avaient-ils exhaussée ?
Son environnement lui donna matière à réflexion. Elle était dans un bois épais avec, à proximité, une étendue aquatique jamais entrevue. Loin d’être la mer tant côtoyée, cette eau aussi tumultueuse qu’immense lui était étrangère. Ses compagnons ne semblaient pas vouloir qu’elle s’en approche. Elle les flatta, les rassurant en se rassurant elle-même.
−J’ignore où nous sommes, mais si vous sentez votre papa, prévenez-moi !
Un campement de fortune s’installa. Tente montée, feu allumé, Jenny se sentait trop fatiguée pour explorer les alentours dans la nuit tombante. Une tambouille se réchauffa tant pour elle que pour les chiens. Ce seraient de bons gardiens au cas où ce lieu inattendu s’avérerait hostile. Pitance avalée, la jeune femme s’affala sur son matelas pneumatique.
Des rêves chaotiques hantèrent sa nuit. Elle pensait rejoindre Luke, il s’éloignait. Sûre de parvenir à l’atteindre, le songe se brisa quand elle se réveilla en sursaut sous les aboiements furieux de ses copains.
Dans un réflexe, elle empoigna le pistolet emporté et sortit de la tente, en alerte. Le rougeoiement du feu lui offrit une scène inattendue. Debout, arc bandé, un inconnu visait le berger allemand mâle.
−Baissez votre arc! Ma balle ira plus vite que votre flèche ! gronda-t-elle.
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MessageSujet: Re: Les surprises de la forêt   Les surprises de la forêt EmptyMar 31 Jan - 16:48

Et dire que j’aurais aimé mourir de vieillesse… Et en plus, ma dernière image est celle du Shériff … Mais bon, à force de vouloir tant voler, je devais bien finir dans un guet-apens. Mais alors pourquoi est-ce que je me retrouve sur les rives d’un fleuve ?! Mais bon, vu mon accoutrement, mes priorités sont de trouver des habits et pour me défendre et chasser, une arme. Je me suis réveillé le soir, il ne me restait pas beaucoup de temps avant la nuit et la fraîcheur. Je repérais un bois près de mon emplacement, voilà qui était parfait. Je vais comme ça pouvoir me confectionner un arc pour pouvoir trouver à manger et me faire des habits à avec des peaux d’animaux. Tandis que je coupais une branche, je me souvenais du temps où mon maître me faisait faire des dizaines de fois des arcs avec ce que j’avais sous la main. Il me disait « Ca te sera un jour utile » et il avait raison, comme toujours. J’ai trouvé un caillou que j’ai aiguisé sur une autre pierre de façon à ce qu’il puisse facilement entailler le bois et que je puisse ensuite me faire des flèche et des entailles pour placer ce qui servirait de ficelle. Quelque chose qui servirait de ficelle, voilà ce qui serait le plus dure à trouver… Voilà que ça me dégoutait mais je pense que la seule chose pouvant remplacer ceci, ce sera des boyaux d’un petit animal… C’est élastique et c’est la seule chose que je pourrais trouver ici… C’est d’ailleurs à ce moment-là que passa un petit lapin blanc, tout près de lui. Je ne laissai pas passer cette occasion, je pris ma pierre taillée et me jetai sur le petit animal. Ma souplesse me rappela celle de mes vertes années, aurai-je rajeuni après cette histoire assez « bizarre ». Je ne trouve d’autres mots pour la décrire, mourir, revivre près d’une rivière nu comme un vers, rajeunir et je sais que ce n’est pas fini. Je finis tout juste d’installer les boyaux sur mon arc (après les avoir lavés à la rivière évidemment…) et la fraîcheur commence à tomber. Me voilà prêt à chasser, mes yeux était aussi perçants qu’à mes 25 ans environ. Que se passe-t-il dans ce pays ? Je m’enfonçais dans la forêt, l’arc bandé prêt à tirer et la pierre taillée gardée entre les dents. Je ne trouvai que des lapins et des mulots jusqu’à tomber sur l’animal le plus en mesure de me fournir des vêtements : un ours. Deux flèches décochées dans la tête et l’animal devrait tomber raide mort. Je me cachai dans un buisson afin d’avoir une bonne position de tir tout en étant à l’abri d’un regard tourné vers moi.
Une flèche. L’ours vacilla. Deux flèches. L’ours se trouva à terre. Je m’approchais du corps inerte pour commencer à le dépecer. Je prenais ma pierre quand soudain, l’ours claque sa mâchoire près de mon visage. Que disait-on déjà ? Ah, oui, « il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué ». Ce proverbe était parfait pour la situation… Avant que la bête ne soit relevée, je lui entaillais la gorge. Elle retomba et je vérifiai, cette fois, si elle était bien morte. Enfin, je pus la dépecer et me confectionner des vêtements. La nuit est tombée maintenant mais j’ai réussi à subvenir à mes principaux besoins. Bizarrement, je n’ai aucune envie de dormir… Je me décidais à explorer l’île de fond en comble lorsque j’aperçus la lueur d’un feu à la lisière de la forêt. Je m’en approchais discrètement. C’est un campement : un feu, une tente… Mais je me fis surprendre par des chiens (une race que ne connais pas d’ailleurs…)qui aboyèrent assez fort pour rameuter les alentours. Je levais mon arc vers eux mais fus interrompis par une voix féminine :


−Baissez votre arc! Ma balle ira plus vite que votre flèche ! gronda-t-elle.

C’est une demoiselle armée d’un objet d’une matière semblable au fer. Je répondis :

-Rien ne peut aller aller aussi vite que me flèches gente dame.

Je le pense vraiment ! Jamais personne n’a pu tirer une flèche plus rapidement que moi.

-Ne vous inquiétez pas, je ne vous veux aucun mal. Je ne faisais qu’explorer ce pays quand je suis tombé sur vos chiens. Je n’avais pas l’intention de vous tirer dessus, seulement celle de me protéger.

Espérons qu’elle accepte ceci. Je ne sais pas ce qu’est cet objet qu’elle tenait mais vu qu’elle le pontait sur moi, ce devait être une arme…

-Je vous propose un marché : Je baisse mon arc, vous baissez votre arme et nous discutons tranquillement. D’accord ?
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Jennifer Blakely

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MessageSujet: Re: Les surprises de la forêt   Les surprises de la forêt EmptyMer 1 Fév - 18:38

Depuis qu’elle était arrivée sur l’île, Jennifer Blakely ne s’étonnait plus de rien… ou presque. Ses facultés d’adaptation s’étaient accrues au fil du temps passé dans le village au confort incroyable. Mais sa rencontre avec Luke Walker avait vraiment bouleversé ses schémas. L’un comme l’autre voulait avant tout devenir indépendant des villageois et de ces pierres voraces qui réclamaient sans cesse plus de biens aux prieurs. Eux refusaient de se soumettre à une volonté aussi aléatoire. Si du jour au lendemain, le caillou refusait ses services… On pouvait s’attendre au pire. Autant prendre les devants et retrousser ses manches. Les fruits de leur labeur furent généreux, au-delà des espérances. Néanmoins, l’attaque récente avait bien failli ruiner l’exploitation agricole ainsi que le village entier.
Maintenant, elle ignorait totalement où elle se trouvait, n’ayant qu’une certitude brûlante au fond du cœur : Luke était proche.
Son expédition s’était décidée à la hâte mais de façon très réfléchie. Bien sûr, elle ne pouvait imaginer atterrir dans des bois épais et sauvages. Les facettes de l’île devaient être multiples. Pourtant, jamais il n’avait été fait mention d’un tel serpent liquide dans les environs du village. Peut-être la pierre l’avait… téléportée comme la plaque étrange découverte dans le hagard de la zone 51 menant à la mine de diamants ? Quoiqu’il en soit, elle s’était assoupie sagement, sachant que ses bergers veillaient. Fidèles, ils n’avaient pas manqué à leur devoir protecteur.
Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant un homme en train de viser les chiens. Était-ce seulement un homme, cet épouvantail garni de… fourrures ? Puisqu’une réponse très compréhensible se fit à son injonction, l’être velu était sensé. Même si, apparemment, il se prenait pour le roi des archers en prétendant :


-Rien ne peut aller aussi vite que mes flèches, gente dame.

Curieuse façon de s’exprimer ! Jenny ne put que renvoyer en rigolant :

−Essayez pour voir ! Mais je vous le déconseille fortement !

L’inconnu se montra raisonnable et presque amical, proposant un marché :


- Je baisse mon arc, vous baissez votre arme et nous discutons tranquillement. D’accord ?

La voix de la sagesse, ce mec ! N’empêche qu’une méfiance naturelle obligea Jenny à quelques secondes de réflexion. Dans le fond, ne venait-elle pas de rencontrer un autochtone ? Jugeant qu’il y avait plus à gagner qu’à perdre dans une conciliation, elle hocha positivement la tête sans quitter l’inconnu de l’œil.

Ok, on fait ami-ami ! Osez un geste inconsidéré, mes chiens vous boufferont.

Les choses étant claires, les armes se baissèrent. On s’assit près du feu qu’une bûche ranima.
Sans façon, Jenny attrapa son sac à dos qu’elle ouvrit :


−j’ai du ragout de mouton et de l’eau-de-vie. Ça vous dit ?

L’homme ne perdait pas un seul de ses gestes. Il paraissait fasciné par les ustensiles qui s’exhibaient.
Qu’avaient donc de particulier casserole, couverts et récipients en plastique ? La tambouille réchauffée, elle lui en versa une louche dans un bol synthétique et le lui tendit :


−Je ne me suis pas présentée, pardon. Je suis Jennifer Blakely. J’étais hôtesse sur le vol 747 de Sydney. Nous n’avons rien compris à ce qui nous est arrivé car la destination finale n’était pas celle voulue. On a atterri près du village avec un caillou magique. Des espèces de conquistadores nous ont attaqués. Mon mari a disparu, je le cherche.

Parlait-elle chinois ? L’autre semblait absolument sidéré. Elle passa outre et demanda :

−Et vous, qui êtes-vous ? Où sommes-nous, en fait ?

Jamais, elle n’avait imaginé une pareille réplique…
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